Le point positif concernant les chenilles processionnaires, c’est que la grande majorité de ses prédateurs sont des amis de la nature et de la race humaine. Suite à plusieurs expériences, l’INRA a conclu que les mésanges, le coucou et la huppe fasciée sont des prédateurs naturels de ces insectes.
En 1950, une expérience conduite en Belgique par Willi Henning a conclu qu’une installation d’un grand nombre de nichoirs à mésanges a réussi à ralentir puis contenir la propagation des chenilles processionnaires dans un champ d’une dizaine d’hectares.
Il est également admis que les chauves-souris sont des prédateurs naturels de ce nuisible et ont le potentiel de limiter sa propagation.
Un autre moyen d’éviter une infestation est de régulièrement entretenir son jardin tout en respectant les mesures de sécurité, en particulier quand son jardin comporte des arbres susceptibles d’être hôtes potentiels de chenilles processionnaires.